CENSURES

Qu'on l'aime, qu'on la zappe, qu'on l'accuse de "lavage cérébral" [...], la publicité est toujours présente...
Dans cette culture d'abondance, même la pub cherche son souffle!

Certaines entreprises tentent de se démarquer par leur communication, MAIS jusqu'où peuvent elles aller??????

Comment juger de la décense d'une création? Qui contrôle?

En France, l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) a succédé le 25 juin dernier au BVP (Bureau de Vérification de la Publicité)!

L'objectif de cet organisme est de mener " toute action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine, dans l’intérêt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicité."

Voici quelques exemples de campagnes interdites en FRANCE :

ANNONCEUR : EASTPACK
DIFFUSION : Affichage de janvier à mai 2003.

"Une campagne jugée trop violente par le BVP qui a demandé à l'annonceur de retirer ces affiches et de ne plus les utiliser à l'avenir"

Certes ces visuels sont assez violents mais la marque se "cache" derriere le concept des morts vivants plus que réalistes!!!
Il est certain que cette campagne de 2003 cherchait simplement à surfer dans l'air du temps!

Une cible jeune qui aurait probablement souri à la vue de ces créations! A prendre au second degré...

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Une campagne réalisée pour la célèbre marque VALENTINO.
Interdite par le BVP, cette campagne présente une position dégradante de la femme.



Vous me direz mais cette publicité c'est juste du "porno chic", elle n'est pas dégradante, il y en a d'autres dans ce style...et blablabla....
Ici, une position hypersexualisée, une femme objet, et le tout diffusé dans la presse française...
Seulement on assiste aujourd'hui à une banalisation de publicités dégradantes tant pour les femmes que pour les hommes.

Pour illustrer mes propos, campagne DOLCE&GABBANA; Je précise que cette campagne n'a fait aucune polémique.

Pour la petite histoire la version Femme (Une femme à terre entourée de 4 hommes) a été interdite dans plusieurs pays.
Jugée de mettre en avant une scène de viol collectif, d'incitation à la violence sur les femmes, la marque a du retirer cette affiche et a présenté ses excuses.